dimanche 19 août 2007

Jean-jacques Goldman




Même sans le savoir, il y a de fortes chances que vous soyez en train d'écouter du Goldman... De Céline Dion à Patricia Kaas, en passant par Khaled, l'homme est en effet devenu un redoutable faiseur de tubes. Itinéraire singulier que celui de ce musicien. Modeste sans affectation, il vit dans le même pavillon de banlieue depuis ses débuts, se méfie des paillettes du show-biz comme de la peste, et n'en veut même pas aux rock-critics qui, pendant des années, l'ont éreinté ! Il faut dire que le public, lui, a répondu présent depuis bien longtemps. Goldman est un homme en or, à tous les sens du terme.
Il est né à Paris le 11 octobre 1951. Ses parents sont des immigrés juifs polonais, arrivés en France dans les années 30 et naturalisés au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, grâce à leur participation à la Résistance. Militants communistes, Alter Goldman et Ruth Ambrunn se sont mariés en juin 1949. Troisième d'une famille de quatre enfants, Jean Jacques a vécu une enfance qu'il qualifie de banale, dans le XIXème arrondissement parisien, puis à Montrouge en banlieue.
Très tôt ses parents lui font apprendre le violon, puis le piano. A l'âge de 14 ans, il est choriste dans la chorale de l'église de Montrouge, les Red Mountain Gospellers. Il joue aussi de la guitare et de l'orgue sur le 45 tours que le père Dufourmantelle, directeur de la chorale décide d'auto-produire. C'est le premier contact du jeune homme avec les studios d'enregistrement.
A l'échec et sur la route
Il découvre aussi ce qui sera sa grande révélation musicale, Aretha Franklin et son célèbre tube soul "Think". Cela lui fait l'effet d'un électrochoc. En 1968, il abandonne ses études de musique classique. Il apprend la guitare. Il joue avec différents groupes, dans les bals et les discothèques. Avec le groupe Phalanster (le nom fait référence aux théories utopistes d'un philosophe et économiste français du XIXème siècle, Charles Fourier), Goldman se produit même dans la célèbre salle du Golf Drouot. En parallèle, il continue sa scolarité tout à fait normalement et obtient le baccalauréat D avec mention, en 1969.
Ses parents lui conseillent de poursuivre des études de commerce et Jean-Jacques n'y voit aucun inconvénient. C'est ainsi que de 70 à 73, il est inscrit à l'EDHEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales) à Lille. Loin de Paris et de son ébullition musicale, il perfectionne la pratique de la guitare et écoute avec ferveur Jimmy Hendrix et tous les "guitar heroes" des années 70. Durant les vacances scolaires, il effectue avec un ami de longs voyages qui le mènent du Canada aux Etats-Unis et au Mexique. Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il "fait la route" et part à l'aventure, comme dans le livre de Jack Kerouac.
Après l'obtention de son diplôme de commerce, il revient à Paris et se sent regagné par la fièvre musicale de la capitale. Il effectue son service militaire dans l'armée de l'air en 74-75. Finalement décidé à faire de la musique son métier sans pour autant avoir une ambition très précise, Jean-Jacques Goldman acquiert les rudiments de la profession entre guitare, chant et composition. Il découvre Léo Ferré en allant voir un groupe de rock progressif, Zoo. C'est le temps des albums-concept et des longs délires symphoniques rock.
Thaï Phong
La rencontre avec deux guitaristes d'origine vietnamienne, Khanh, ingénieur du son et Taï alors employé de banque, est décisive. A la recherche d'un musicien qui vienne compléter leur formation, ils sont séduits par la compétence musicale mais aussi vocale de Goldman. Ils créent le groupe Taï Phong ("Grand Vent" en vietnamien), qui est renforcé par l'arrivée de Jean-Alain Gardet aux claviers et de Stéphane Caussarieu à la batterie. Ils ont la passion du travail en studio. Après un an de répétition, ils font le tour des maisons de disques et finissent par signer chez WEA. En 1975, sort un premier album avec un premier tube, slow pop de l'été, "Sister Jane". Ce succès les motive pour écrire un second album qui sort en 77 : "Windows". Maturité pour certains, évolution et démarcation des modèles de musique anglo-saxonne pour d'autres sont les caractéristiques de ce nouvel opus. En 1979, un troisième album "Last flight" vient clore l'aventure du groupe. Michaël Jones, guitariste gallois, est à cette occasion venu rejoindre le groupe que Gardet et Taï ont abandonné. Le rock symphonique et progressif est maintenant dépassé. Remarquons que durant ces quatre années, Jean-Jacques Goldman a enregistré trois 45 tours solo qui sont passés inaperçus : "C'est pas grave Papa" en 76, "Les Nuits de solitude" en 77 et "Back to the city again" en 78. Ces disques sont loin d'être des chefs-d'oeuvre et n'éclairent guère la suite de sa carrière.
Après cette expérience collective, Jean-Jacques Goldman s'installe un petit studio chez lui et compose des chansons en français, qu'il a l'intention de proposer à d'autres interprètes. Sa femme Catherine, qu'il a rencontrée en 72, le soutient et l'encourage à persévérer dans cette voie.
En 81, un jeune producteur du nom de Marc Lumbroso remarque une de ses compositions et lui fait faire une maquette qu'il propose à Epic, le label des nouveaux talents de CBS : "Il suffira d'un signe". Le titre sort en 45 tours, dure un peu plus de 6 minutes et enthousiasme plusieurs radios. Il se vendra à près de 500.000 exemplaires. Jean-Jacques Goldman signe un contrat pour cinq albums avec Epic.
Il décide de choisir onze titres et veut appeler l'album "Démodé". Sa maison de disques s'y refuse pour raison de marketing. L'album sort finalement sans titre. Un second 45 tours "Quelque chose de bizarre" n'a pas le succès escompté. Mais la machine est lancée et on peut sans doute dire que là est le dernier échec de l'artiste.
La musique est bonne


Epic le persuade aussi d'adapter ses titres en langue étrangère afin de s'exporter. C'est ainsi que le chanteur écrit "Just a little sign" qui sort en Allemagne, ainsi que "Como tu", en Espagne sans aucun succès.
En 1982, sous la pression de la maison de disques, Jean-Jacques Goldman sort un second album qu'il veut appeler "Minoritaire". Une nouvelle fois, il essuie un refus et le disque sort sans titre. "Quand la musique est bonne" est le premier extrait et connaît un succès phénoménal. Sa voix relativement haut perchée et ses mélodies bien ficelées deviennent la marque de reconnaissance du chanteur. Mais les textes sont sans doute ce qui est le plus important pour son nouveau public. Ils ont d'ailleurs un très grand impact. Ses titres révèlent une personnalité intègre, mais rien de la vie privée du chanteur ne transparaît. Sa sincérité semble être la principale raison de son succès.
Un second titre, en 83, est extrait de l'album et s'intitule "Comme toi". Littéralement propulsé aux sommets des hit-parades, ce titre permet à Jean-Jacques Goldman de recevoir le Diamant d'Or de la Chanson Française. Le troisième extrait "Au bout de mes rêves" le confirme comme une nouvelle valeur de la chanson française. Malgré ses réticences, il accepte de faire une tournée qui dure jusqu'en mai 84 avec un crochet par l'Olympia à Paris du 26 mars au 1er avril.
Sans look spécifique ni vie privée tapageuse, Jean-Jacques Goldman est un individu relativement timide qui supporte assez mal le système de vie imposé par le show-business. Dès qu'il revient chez lui, il rejoint sa femme et ses enfants (Caroline née en 76 et Michaël né en 1980, un troisième naîtra en 84). Il essaie aussi de les préserver de toute l'agitation qui l'entoure.
Fidèle
En harmonie avec sa façon de vivre et de penser, le chanteur conquiert le public grâce à une image légèrement décalée par rapport au reste de la profession. Il sort en 84, un troisième album au titre nettement plus consensuel "Positif". En quelques mois, il se vend à 500.000 exemplaires et devient disque de Diamant en 95, soit 1 million d'exemplaires vendus. John Helliwell, le saxophoniste de Supertramp est venu prêter main forte. Le premier extrait "Envole-moi" connaît le même succès que les précédents 45 tours. Il est suivi d'un second "Encore un matin" puis de "Long is the road". L'album est ainsi dédicacé : "A ceux qui resteront fidèles, quand il sera moins facile de l'être", comme si le chanteur, méfiant, gardait suffisamment de lucidité sur sa notoriété et l'engouement du public.
Toujours dans le même état d'esprit, Jean-Jacques Goldman sort en 85 un nouvel album "Non homologué". Sur la pochette, on le voit sourire, plus détendu et acceptant sans doute mieux son statut de vedette. Sa voix s'est d'autre part, affirmée. La première chanson s'intitule "Compte pas sur moi", clin d'oeil à sa biographie. Le public, quant à lui, plébiscite "Je te donne", chanté en duo avec Michael Jones qui n'hésite pas à s'investir pour son complice depuis plusieurs années. Musicalement très efficace et proche de la tendance rock FM américain, cette album est très homogène. Avec le soutien de textes bien ficelés et évidents comme "La vie par procuration" par exemple, c'est un album que tous trouvent réussi.
Se refusant à prendre des positions politiques claires, Jean-Jacques Goldman n'est pas moins issu d'une génération qui connût les affrontements de 68, les mouvements d'idées et les différentes idéologies qui en découlèrent. Sensibilisé aux problèmes de la société, il accepte en 85 de participer au disque de l'Ethiopie (récolte de fonds pour lutter contre la famine dans ce pays), au concert des Potes le 15 juin sur la place de la Concorde, sous l'égide de l'organisation anti-raciste SOS Racisme et enfin à l'écriture de la chanson pour les Restos du Coeur (oeuvre caritative d'aide aux sans-abri).
Grand-frère
Au plus fort de son succès, voilà Jean-Jacques Goldman mis au pilori par la presse nationale qui ironise sur son côté "gentil", qui dénigre ses textes pour leur simplicité voire leur niaiserie et qui enfin trouve ses compositions musicales faciles et sans intérêt. C'est au moment de ses concerts au Zénith en septembre 85 (du 3 au 20) que la crise atteint son paroxysme. Se refusant jusque-là à tout commentaire, le chanteur achète une double page dans le quotidien "Libération" où sont reproduites ses plus mauvaises critiques. Répondant ainsi avec humour, il signe de sa main et à l'attention du public "Merci d'être venu quand même". En définitive, l'ensemble des concerts donnés durant la tournée sont "sold out" sans campagne d'affichage. On parle même de "Goldmania" car ce sont en majorité des jeunes filles qui sont attirées par les chansons de Jean-Jacques Goldman, comme si elles avaient trouvé un grand frère.
La tournée se poursuit d'ailleurs en 86. Un autre 45 tours sort : "Pas toi". L'artiste participe à nouveau au concert de SOS Racisme le 14 juin, et il enchaîne sur une tournée d'été avec le groupe anglais Cock Robin. En juillet, il donne un concert à Québec et deux à Montréal, en compagnie de Robert Charlebois. Il signe aussi un album entier pour Johnny Hallyday qui s'intitule "Gang" et sort lui-même un double live enregistré sur la tournée. Le 22 novembre, il est élu chanteur de l'année aux Victoires de la Musique (récompense française décernée par les professionnels).
En juin 87, sort un nouveau 45 tours intitulé "Elle a fait un bébé toute seule". Goldman évoque ici l'émancipation des femmes, avec une note de tendresse. Il ne pense d'ailleurs pas que cela puisse faire un grand succès. Mais il se trompe et en définitive le public adhère une fois de plus à cette chanson au texte simple et efficace. En octobre, sort un double album que personne n'attendait vraiment. "Entre gris clair et gris foncé" est enregistré dans les conditions du direct avec quelques musiciens. Il se vend à quelques 250.000 exemplaires en un mois et atteindra le million dix ans après. Goldman parle de lui-même et de ses propres doutes d'une façon assez intimiste, comme dans "Puisque tu pars". Parmi les belles surprises, on trouve "Là-bas" duo avec une jeune sri-lankaise rencontrée dans le métro parisien, Sirima.
Toujours aussi peu présent dans les médias, Jean-Jacques Goldman l'est nettement plus sur scène. La tournée qu'il entreprend en 88, est sans précédent. Il effectue d'abord plusieurs concerts à Paris dans diverses salles : 3 jours au Bataclan, 3 jours à l'Olympia, 10 jours au Palais des Sports et 15 jours au Zénith. Le désir de ne pas faire comme les autres et de surprendre le public est toujours présent. En juillet, il participe au festival de la chanson francophone, les Francofolies de la Rochelle. En septembre, débute réellement le périple à travers la France, et même l'Afrique de l'ouest (147 dates). L'artiste révèle sur scène une présence que lui-même ne devait pas soupçonner à ses début. Entourés de quelques musiciens de talents comme Michaël Jones à la guitare ou Pinpin au saxophone, il déchaîne les foules avec des chansons commerciales, de qualité.
Enfoiré

Après ces quelques années trépidantes et quelques démêlées avec la presse, l'artiste est enfin reconnu comme un auteur-compositeur et interprète de talent à tel point que le quotidien international, le Herald Tribune lui consacre un long article laudateur intitulé "Normal Pop Idol" au moment où il se produit le 3 mars 88 au Palladium de New York.
Place à un peu de repos pour l'artiste. Ce n'est qu'en novembre 89 qu'il va entreprendre une tournée destinée à récolter des fonds pour l'association des Restos du coeur de son ami Coluche. La "Tournée des Enfoirés" comme on l'appelle, réunit outre Jean-Jacques Goldman, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Véronique Sanson et Michel Sardou.
Après cette année de transition, le chanteur envisage une nouvelle forme de travail. Il commence à écrire des chansons qui pour la plupart, sont des duos ou des trios. Il parle d'un projet de trio à Michael Jones, qui n'en est pas à sa première expérience de chanteur et à Carole Fredericks, une des choristes que l'on pouvait entendre sur les tournées précédentes. En novembre 90, sort "Nuit", le premier extrait de l'album "Fredericks-Goldman-Jones". Ce dernier contient dix titres et sort en décembre. Entre la voix claire et fragile de Goldman, le coffre impressionnant de Carole Fredericks et l'accent anglais de Jones, le disque est en fait le début d'une nouvelle ère. Le chanteur éprouve dorénavant le besoin de s'exprimer au sein d'un groupe, comme ses idoles anglo-saxonnes le faisaient dans les années 70. En juin 91, l'album atteint le score de 600.000 exemplaires vendus. Du 4 au 9, le trio monte sur scène, dans un endroit plus habitué aux exploits sportifs qu'aux concerts, le vélodrome Jacques Anquetil (soit 12.000 spectateurs chaque soir) à Vincennes, près de Paris. Il part ensuite pour une tournée-marathon à travers la France et le monde (Ile Maurice, Vietnam, Cambodge, etc) jusqu'en 1992. Un album live "Sur scène" sort dans une pochette en métal forgé.
L'année 93, bien que plus calme, ne le laisse pas inactif : il écrit et compose plusieurs chansons pour >Marc Lavoine sous le pseudonyme de O.Menor et pour Patricia Kaas, un titre qui devient vite un tube, "Il me dit que je suis belle" (sous le pseudonyme de Sam Brewski).
Amnesty
Début 94, le même trio Fredericks-Goldman-Jones sort un nouvel album "Rouge". Les trois artistes convient les Choeurs de l'Armée Rouge à chanter sur le titre qui a donné son nom à l'album. Entre riffs de guitare et choeurs lyriques, cet album semble légèrement moins inspiré que le précédent. On reconnaît pourtant la qualité des textes. L'album se vendra à un million d'exemplaires.
Répondant souvent aux sollicitations d'organisations caritatives et antiracistes, Goldman et ses deux acolytes, Jones et Fredericks, donnent une série de concerts dans le club de jazz parisien, le New Morning en mai 1994, au profit d'Amnesty International. Dans une ambiance intimiste, lié à l'endroit, des versions acoustiques de ses dernières chansons et d'anciens succès montrent un artiste motivé qui ne ménage pas sa peine devant des spectateurs toujours aussi enthousiastes.
En décembre 95, Carole Fredericks sort un album solo "Springfield". Goldman lui compose deux musiques, pour "Change" et "Jesus in me". Mais le plus gros travail qu'il ait effectué cette année-là est sans nul doute l'album de Céline Dion "D'eux". Paroles, musiques et arrangements sont signés Goldman, ne laissant rien au hasard. Le professionnalisme de la chanteuse québécoise et surtout sa voix exceptionnelle ont séduit l'auteur-compositeur qui a proposé de lui-même de concevoir ces douze chansons. L'énorme succès de cet opus confirme l'efficacité de Goldman en temps que "faiseur de tubes".
Le 11 février 97, l'algérien Khaled reçoit la Victoire de la chanson de l'année pour "Aïcha". Jean-Jacques Goldman sort des coulisses pour chanter avec l'interprète avec qui il a écrit le titre. Nouvelle collaboration, nouveau succès.
Il passe et repasse
Après une nouvelle participation à l'album de Patricia Kaas sorti en 97, c'est son propre album qui sort en août 97 : "En passant". Il revient à une formule solo. Album mélancolique où il est souvent question de partir, de quelques univers étrangers et de rêveries, le style a quelque peu changé depuis ses débuts. Emprunt de rythm'n'blues et de blues, supporté par des guitares omniprésentes, ce nouvel opus utilise aussi le charme des balalaïkas dans "Natacha" ou la magie des percussions orientales dans le simple "Sache que". uvre la plus personnelle depuis longtemps, "En passant" est tout de même la continuation d'un travail entrepris par un musicien et chanteur de grande expérience et à l'inspiration constante. Le public le sait très bien et on comptabilise environ 1.250.000 exemplaires d'albums vendus, début 1998.
Après un tour de chauffe en septembre avec pour seul compagnon de scène son ami, le guitariste Gildas Arzel, Goldman se lance en 98 dans une nouvelle tournée à partir du printemps. Mais dans la ligne de son album, c'est en solo, sans Carole Fredericks ni Michael Jones (toutefois présents parmi les musiciens), que Jean-Jacques Goldman apparaît à son public. Il n'avait pas chanté sans eux depuis 1988. Après un Zénith à Paris du 17 au 20 mai, c'est une tournée d'au moins 20 dates qu'il entreprend jusqu'à la fin de l'été, revenant dans la grande salle parisienne du 30 septembre au 4 octobre. Ses activités de chanteur ne l'éloignent pourtant pas tant que çà de son métier d'auteur-compositeur. En effet, en septembre sort un nouvel album de Céline Dion presque entièrement écrit par lui, "S'il suffisait d'aimer". Il semble avoir trouver en elle, l'interprète idéale.
Jean-Jacques Goldman, qui protège sa famille de la notoriété envahissante, vit dans un pavillon de Montrouge, en banlieue parisienne. Homme discret qui souhaite le rester, il s'est constitué une tribu, entre famille et amis, qui lui permet de mieux accepter son statut de star nationale. Ses compositions font partie du patrimoine de la chanson française, alliant qualité et efficacité commerciale. Loin d'être un innovateur, il n'a pas l'ambition d'être autre chose qu'un chanteur populaire.

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